- Quelles sont les nouveautés de l’ANEP que vous avez présenté en cette édition du SILA ?
Pour 2023, la fournée de l’ANEP est au moins cinq ouvrages qui résument un petit peu les différents genres que nous avons produit, deux ouvrages d’histoire le premier de Mohamed Tahar Zeghar qui revient sur l’histoire de l’action diplomatique de l’Algérie avant et après l’indépendance, le second ouvrage c’est un aperçu sur le cinéma de guerre «l’image du héros à travers le cinéma algérien» de Abdelkrim Tazarout, un recueil de poésie de Alima Abdat qui en est à son deuxième ouvrage ANEP dans le même genre, et un roman de Djamel Mati «une vie en berne» ainsi qu’une réédition de l’Histoire culinaire de l’Algérie de Yasmina Sellam qui reste l’un de nos best Sellers.
- Quelle comparaison pouvez-vous faire avec les éditions précédentes ?
Cette année il faut dire que la cherté du papier a obligé les éditeurs à jouer sur le paramètre du coût de production- prix du produit pour avoir un certain équilibre, et il faut dire aussi que la multiplication des éditions d’entrée ne signifie pas forcément richesse de l’édition.
Les nouveautés ne constituent que la vitrine. Il faut aller au-delà de la vitrine pour voir les titres qui font l’offre dans les rayonnages. Le stand de l’ANEP peut se targuer d’avoir plus de 800 titres dans son catalogue, on a fait une réduction spécial salon de 30% pour tous les ouvrages hormis les nouveautés.
- Quelle évaluation faites-vous de cette 26eme édition du SILA ?
En tant qu’éditeur on ne dira jamais qu’il y a assez de visiteurs-lecteurs, plus il y en a plus on est satisfait. On aimerait avoir des files de lecteurs qui n’en finissent pas.
Mais pour relativiser l’on peut dire que cette année il y a eu des journée assez pleines avec des pics de visites et des pics de ventes assez remarqués. Et ce qui a été retenu c’est l’intérêt remarqué du public autant pour les livres d’histoire que pour les manuels d’enfance et les romans. Et même pour la poésie qui n’est pas un genre très prisé.